Extrait traduit en français
The Top 11 Things Photographers Wish They Learned in Photo School
by Grover Sanschagrin

Le panel de photographes consultés:
Joe McNally, freelance photographer
Ami Vitale, freelance photographer
Brian Peterson, staff photographer, Minneapolis Star Tribune
Casey Templeton, freelance photographer
Shannon Fagan, freelance commercial photographer
Michael Schwarz, freelance photographer
Scott Strazzante, staff photographer, Chicago Tribune
Andy Biggs, freelance photographer
Robert Seale, freelance photographer
Tim Mantoani, freelance photographer
Corey Rich, freelance photographer

11) Comment traiter les autres avec respect et compassion, une chose dont les parents sont responsables. Pourquoi certains photographes obtiennent plus de collaboration que les autres. Pourquoi certains peuvent être dans des endroits dangereux et savent s'en sortir. Plus une question d'aptitudes avec les gens que de techniques photographiques.

10) Comment équilibrer sa vie. Un jour on se réveille pour s'apercevoir que le travail prend 100% du temps. La pression de la réussite est grande et facile à s’embourber dans les activités commerciales.

9) Comment maintenir l'éthique dans un marché changeant. Le défi est encore plus grand en photojournalisme.

8) Où trouver des idées en photographie. Certains pensent qu'il faut voyager loin pour en trouver. De grandes possibilités d'images nous entourent. Il faut avoir l'esprit ouvert pour les trouver.

7) Il n'est pas nécessaire d'être parfait. « N'ayez pas peur des erreurs. Elles vous accompagneront toujours quand vous mettez votre caméra à votre oeil. Si vous ne visez que le sûr et certain et que vous n'avez pas occasionnellement des erreurs, vous n'essayez pas assez fort. » Joe McNally

6) Comment tenir la tête haute, naviguer les obstacles et gérer les rejets. C'est connu, les photographes ont les égos fragiles qui rend le rejet une chose difficile à gérer. Vous aurez votre lot de rejets et vous subirez des échecs. Un photographe doit avoir confiance en soi pour continuer malgré tout, tout en conservant l'esprit ouvert pour convertir échec en amélioration. Selon Joe NcNally, « C'est une longue route sinueuse remplie par plus de vallées que de monts. Un des plus grands talents qu'un individu puisse avoir dans cette business n'a rien à faire avec le talent de l'objectif. C'est la capacité de soutenir, de passer au travers des tempêtes, de shooter pauvrement et même survivre le boulot, de se battre contre les fossés de manque de créativité, de vivre d'une manière que la majorité des gens trouverait très inconfortable, de faire de l'incertitude ton ami et de continuer malgré les courbes soudaines et les pépins. Bref, être tenace. D'aimer tellement ça, qu'on accepte les 1 000 "non" pour arriver à 1 "oui".

5) Comment continuer à évoluer et bâtir sa carrière. Actuellement, l'industrie change tellement rapidement qu'elle devient désuète aussi rapidement. De nouvelles occasions naissent à tout instant et les photographes doivent apprendre à les repérer et d'avoir le courage d'essayer quelque chose de nouveau. Il est facile de trouver le succès dans un créneau spécifique et de devenir confortable avec. Peu de gens réalisent que les créneaux sont temporaires et ce qui fonctionne aujourd'hui peut ne pas fonctionner demain. Que veut dire « se réinventer »? Selon Shannon Fagan, les aptitudes doivent aussi être la prise de décision intelligente, la gestion, les initiatives stratégiques, le développement des affaires et la planification financière.

4) Comment faire ma mise en marché personnelle et de mon travail. Le marketing est un mystère pour la majorité des photographes. Contraire à la croyance populaire, vos images ne feront pas la mise en marché pour vous. Vous pourriez être un photographe exceptionnel, mais si vous ne faites pas votre mise en marché - personne ne saura qui vous êtes. Même un photographe moyen avec le bon effort de marketing peut paraître mieux que la réalité - et aboutir avec une carrière à succès.

3) Ce n'est pas la caméra, c'est le photographe. Les caméras, objectifs, ordinateur et logiciels sont les outils requis pour un photographe. Souvent, les photographes exigent trop de leurs outils et pas assez d'eux-mêmes. Tim Mantoani écrit: « La photo fameuse de la fille Afghane par Steve McCurry dans National Geographic a pris une fraction de seconde à faire, mais n'aurait pu se faire sans les années de pratiques et des voyages autour du monde sur des assignations une après l'autre. Cette photo a prise des centaines d'heures derrière la caméra. Le fait d'être le propriétaire d'une caméra ne fait pas de vous un photographe. »

2) Comment faire un prix pour son travail. Que vaut une image? Que vaut votre temps? Comment valez-vous? Comment justifiez-vous cela auprès d'un client? Plusieurs photographes pensent qu'en donnant ou vendant leurs images à un prix très bas au début, qu'ils prennent une sage décision d'affaires et leur donner un avantage sur des photographes plus dispendieux. Après un certain temps, le photographe réalise qu'il est dans un piège - qu'il a mis la barre tellement basse qu'il a de la difficulté à monter ses prix plus tard.

Les photographes doivent apprendre à ne pas se vendre trop bas et se sentir confiants avec cette décision. Selon Casey Templeton, « Ce n'est pas toujours bon d'être le prix le plus bas. Si le client ne se plaint pas au moins un peu de votre prix, c'est que vous ne chargez pas assez. » Toujours selon lui,

« Personne ne va vous payer plus 'la prochaine fois'. Comme débutant, il est facile de se faire leurrer dans un boulot ou se faire convaincre de vendre bas contre la promesse de plus, plus tard. Ça n'arrive presque jamais. Une fois que vous avez établi votre valeur, il est difficile de l'augmenter plus tard. Si ça semble un mauvais deal, c'est un mauvais deal. Refusez. Ce que nous offrons a de la valeur. »

« J'aurais bénéficié d'un cours comme comment faire des estimés pour les boulots corporatifs, éditoriaux et de pubs avec les dépenses de production et droits d'usage. Puis, la terminologie pour faire ces estimations et une classe sur les techniques de négociation. » Robert Seale.

1) La réalité de la photographie comme carrière.

1) The realities of photography as a business. C'est en première place. Soyons réalistes, les gens vont à l'école de photographie pour apprendre comment prendre des photos - pas les choses ennuyantes comme les chiffres. Les pratiques d'affaires viennent en second plan - quelque chose qui viendra plus tard, sur une base de savoir au moment opportun, si nécessaire. C'est une erreur monumentale.

Le fait, c'est que la photographie est une business. C'est le fun et créatif, mais c'est une business. « J'aurais espéré que l'école m'ait appris comment lire le langage des contrats, la loi des droits d'auteur et comment naviguer à travers les choses reliées aux affaires. Avoir du talent et travailler fort est un côté d'être un photographe, mais vous devez aussi être une personne d'affaires pour continuer l'art. » Ami Vitale.

« Je ne suis jamais allé à une école de photo, mais j'administre ma business depuis l'âge de 17 ans et la leçon la plus importante apprise est que vous devez être une aussi bonne personne d'affaires que photographe. Mieux que vous êtes futés en affaires, plus vous maintenez la santé de l'industrie. » Casey Templeton.

Merci du partage !

PIERREG a dit

Merci...as-tu la source SVP ? Est-ce ta traduction?....A+ merci encore

Bienvenue. Je fais énormément de recherches et je ramasse des articles, ici et là. Je copie/colle dans mon énorme banque de données. De temps en temps, je fais le ménage et trouve des articles intéressants. Oui, je l'ai traduite en extrait. J'ai l'auteur de l'article cité en haut de la page, mais je ne me souviens pas du URL où j'ai trouvé ça.

C'est bien...

seul chose.. c'est qu'aucune école photo ne pourrait enseigner ça même s'il le voudrait..

Ça s'appelle l'école de la vie.

Transpose le mots photographie pour n'importe quoi, c'est pareil. (ou presque)

Merci Richard Toujours intéressant tes posts. J'attends de tes nouvelles d'ailleurs ^^

dannygt a dit

C'est bien...

seul chose.. c'est qu'aucune école photo ne pourrait enseigner ça même s'il le voudrait..

Ça s'appelle l'école de la vie.

Transpose le mots photographie pour n'importe quoi, c'est pareil. (ou presque)

Tu as raison pour la transposition de n'importe quel métier d'entrepreneur - photo ou autre. Par contre, ce qui peut s'apprendre à l'école, atelier, coaching:

• Le Plan d'affaire et le Marketing ciblé, ce qui inclut la publicité virale, le réseautage, etc.


• La négotiation et la vente incluant la communication verbale, paraverbale et non verbale pour développer aussi l'entregent.


• L'administration d'une entreprise incluant les stratégies pour économiser des taxes et de l'impôt - par contre, un bon comptable ou fiscaliste est de mise, ici. Important, aussi si on donne des sous-contrats ou qu'on engage des employés.


• Comment rédiger des contrats, ententes ou soumissions et autorisations, puis les négocier plus haut que leur juste valeur
(on devient pas riche avec la juste valeur, seulement satisfait de ne pas s'être fait fourr....) Ça inclut aussi, de savoir comment calculer les coûts - tous les coûts - de tous les sous-traitants et coûts indirects - et le présenter d'une façon crédible.

Le côté artisant ou artistique avec les affaires n'a jamais été un mariage facile, ni la transition entre une photographie amateure ou passionnée vers un commerce rentable.

Une des raisons que les écoles de photographie n'ont pas toutes des sections affaires est que si c'était discuté le premier semestre, il y aurait moins de monde pour les autres semestres. La photographie plane très haut au niveau des rêves... Les manufacturiers misent sur la fabulation de l'équipement et des accessoires.

Dans le Dep Photo (Nouvelle version) on a;

Établir des relations professionnelles en photographie : 45 heures
Vendre ses services et ses produits : 45 heures
Gérer et promouvoir sa carrière : 45 heures
S'intégrer au marché du travail à titre de photographe : 90 heures

Pas mal non ?

richardj7 a dit

Une des raisons que les écoles de photographie n'ont pas toutes des sections affaires est que si c'était discuté le premier semestre, il y aurait moins de monde pour les autres semestres. La photographie plane très haut au niveau des rêves... Les manufacturiers misent sur la fabulation de l'équipement et des accessoires.

Peut-être bien quand on a 16 ans et on ne sait pas quoi faire de sa vie, oui la photo ça plane, mais ça plane en quoi? Je crois simplement que les gens autant les jeunes que les vieux sont mal informé du métier d'être photographe et comment y percer.

Encore là, avec tous la variantes de ce métier, c'est quoi pour eux quand ça plâne? Être freelance? Photographe de mariage? de studio/mode/agence/whatever? La section affaires comme tu dis, c'est peut-être bon pour ces gens là qui veulent vraiment se lancer la dedans, oui.. moins de monde les autres semestres oui, si ça leur prend ça pour réalisé que ''wahh la photo c'est tellement le fun'' ''je veux faire ça de ma vie'' ''oh c'est plate, ça prend pas juste un papier pour avoir la job'' ''je décroche''

Pour donner mon avis, moi la photographie ça toujours été une façon de vivre ma vie et je sais très bien que c'est pas en étant un freelance, mais si je le suis déjà un peu, que je vais pouvoir rendre justice à ce mode de vie à titre personel. J'ai pas envie d'être freelance. Je suis pas sur un gros nuage. J'ai envie de faire ce que je veux en photographie et toujours avoir mes propres projets, pas devoir me plier en quatre pour influencer un client ou le satisfaire, non, pas envie de vivre de ça, même si je peux en tirer un plaisir. La photographie pour moi c'est pas une question de cash, contrats et clients. C'est pas une business.

Bref, c'est mon avis et ma façon de voir les choses. Bien d'accord avec tout ces photographes freelance qui aurait voulu savoir ces choses et qui ont peut-être patiner. Mais comme dans n'importe quel carrière, y'a jamais rien de facile.

Qu'es ce que tu veux faire Danny ?

Des expos ? être prof ( il me semble que tu avais déjà mentionné ça) ?

brubru a dit

Qu'es ce que tu veux faire Danny ?

Des expos ? être prof ( il me semble que tu avais déjà mentionné ça) ?

Présentement, j'entame ma 2ième année en automne, dans mon BFA (baccalauréat) en photo à Concordia et ensuite je compte faire mon MFA (maîtrise) en photo également. Ce qui me permettra d'enseigner à un niveau plus élevé si je le désire et plus de reconnaissance. Que ce soit dans un collège ou une université, oui j'ai le désire d'enseigner.

J'ai un projet d'exposition en court, j'attend la réponse et je me prépare pour le mois de septembre, la où tous les soumissions de dossier pour les expositions se font normalement. Je compte essayer d'en faire le plus possible pendant mes années universitaires pour aller chercher un maximum d'expérience.

Sinon, je compte m'ouvrir un café avec ma copine. ah