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Je m'autoflagelle :)
Ce sujet comporte 7 réponses et a été vu 359 fois.
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Post créé par
Martin Légaré
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Membre régulier , , inscrit le 11-09-11
lundi 16 septembre 2013
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Depuis quelques temps, je gossais en lumiere continue et a chaque fois je trouvais donc que mes sujets était sureclairés et que la lmiere etait dure. J'essayais differents réglages et si j'éloignait les spots, mon ISO grimpait a 6400. Ca faisait la job, mais j'ajoutais du bruit et la lumiere restait dure. De plus chaque photo nécessitait des tonnes de travail afin de rendre le background uni en le sous exposant. Je n'avais pas eu ces problemes en studio avant, mais parce que j'utilisais un posemetre séparé.

Pis la ca m'est revenu, le posemetre... je prenais mes photos avec le posemetre a large capture plutot qu'en mode spot ou local. Enwèye dans le garage pis j'appelle mon gars pour un essai et bingo, je pense que je suis sur la piste.

Voici deux photos comparatives, photos qui n'ont pas subit de post traitement sinon que du croping pour etre semblables. Et voila... le capteur essayait de rendre le background plus visible et surexposait. La vitesse aurait du etre un clue, que je n'ai pas pogné. Cette fois-ci j'ai régle fixe a 800 iso. Bon a 400 ca aurait aussi fait le job je pense.

Bon ben une étape de franchie pour m'améliorer. Je sais je sais le spot arrière est un peu trop fort, mais c'était juste un test rapide, mon gars filait pas pour une longue séance de pose :). La prochaine fois, je tenterai de diminuer l'ombre sous le menton, avec un autre spot ou un réflecteur.

Je sens que je vais recommencer a m'amuser :)

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Celloman
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Membre régulier , , inscrit le 11-09-13
http://500px.com/geoffroymelancon The trouble with quotes on the Internet is that you never know if they are genuine. — Abraham Lincoln
lundi 16 septembre 2013
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Content pour toi que tu aies résolu ton problème :)
Maintenant amuses-toi bien, et poste des photos!

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mrblah
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Membre régulier , , inscrit le 21-04-09
Se lancer des fleurs sans jamais dire "non t'a manquer ton coup", c'est louche, et c'est pas constructif. Accepter la critique, c'est accepter que l'on fait des erreurs, et qu'on est humain et imparfait.
mardi 15 octobre 2013
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En studio on travail généralement en mode manuel pour justement "bypasser" la lecture de la camera qui peut facilement être confuse par un chandail blanc sur une peau noire ou l'inverse....

Passe en mode manuel et fait des essaies! tu apprendra pas mal plus!!! (Et au moins ce sera pas un problème de "logiciel" de camera!!!)

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Bien content Martin que tu progresse dans ton raisonnement sur l'exposition et l'éclairage.

Si tu le permet je vais me lancer (encore une fois) dans une tentative d'explication qui pourra t'aider je crois et profiter à d'autres aussi je l'espère.

Pour bien comprendre comment les posemètres de caméras ou manuels fonctionnent je ne connais pas de meilleurs moyens d'expliquer et de revenir aux bases de la photo. Le zone system est à mon avis le meilleur moyen d'expliquer ça. Aujourd'hui surtout en numérique les boîtiers sont conçus pour rater le moins de photo possible. Toute la mécanique y compris le posemètre et les logiciels embarqués font l'essentiel du raisonnement de la lumière qui se rend au capteur à la place du photographe et si on a commencé en numérique et que la technologie a toujours raisonné à notre place ça devient vraiment compliqué de contourner la logique artificielle quand on commence à faire des choses un peu plus spécialisées. Je ne dis pas que c'est ton cas tu as peut être une expérience en argentique mais je ne le prendrai pas pour acquis dans mes explications.

Donc avant même de parler de la gestion de la lumière et d'une exposition correcte, les photographes du temps de la pellicule devaient d'abord et avant tout se créer une base constante dans leur flux de travail afin d'avoir des résultats constants justement comme produit final. L'essentiel de cette recherche on la doit à Ansel Adams qui à développer une méthode qu'il a plus tard nommé le zone system. En gros il a fait beaucoup d'expérimentations pour se rendre compte que la sensibilit�� réelle du film noir et blanc qu'il utilisait n'était pas constante. Un film 100 asa exposé comme tel était souvent sous exposé. Alors il s'est mis à expérimenter d'une façon très méthodique et en gros il utilisait une carte grise (dont le standard fut aussi établi plus tard à 18% de réflection de la lumière) Puis il exposait en 4 zones au dessus et en dessous de ce que la lecture de son posemètre lui indiquait pour ainsi obtenir une plage de 9 zones allant du blanc pur que le papier pouvait rendre jusqu'au noir absolu du même papier. Quand le noir apparaissait trop vite et qu'il ne voyait plus de détails à partir de la 2e ou 3e zone sombre c'est que le asa était en réalité plus bas que le 100 asa désigné par le fabricant. Il était sous ex. Il faisait donc une correction jusqu'à avoir du détail jusque dans la dernière zone, seulement celle là devait être noire absolue et il devait y avoir une différence entre la dernière et l'avant dernière. Puis il évaluait les hautes et encore là s'il perdait tout détail trop rapidement c'est que le film était sur développé et s'il n'atteignait jamais le blanc pur il était alors sous développé. Il a établi en effet que l'exposition influençait les basses lumières tandis que le développement influençait les hautes. Ce qui fait qu'il pouvait bien souvent conclure que sa batch de film de 100 asa devait être exposée à 50 asa et développée 8 1/2 min au lieu de 7 1/2 comme recommandé par le fabriquant. Il avait trouvé la méthode pour se calibrer et cette calibration était valable tant qu'il n'avait pas épuisé sa batch de film provenant du même lot. Quand il l'avait épuisée il refaisait une calibration avec un nouveau lot de film.

Or ayant crée une constance au niveau de son processus de lab il devait simplement trouver une constance à l'exposition. En gros le principe depuis les travaux de Adams suivait une seule règle une fois à la prise de vue; Exposer pour les ombres simplement par ce à l'époque on mesurait la lumière avec un posemètre manuel et pour s'assurer d'avoir du détail dans les ombres vu que Adams avait établi que les ombres étaient influencées par l'exposition et les hautes par le développement il fallait donc exposer pour les ombres. Avec l'expérience un gars comme lui savait avant même d'entrer en labo qu'il aurait soit à sous développer ou a sur développer car il mesurait les différentes zones de sa scène et savait si les hautes allaient entrer dans sa zone de contraste (fragmentée en 9 zones). Aujourd'hui en numérique on parle de plage dynamique du capteur j'y reviendrai un peu plus loin. Puis les photographes se sont développer des raccourcis et se sont mis à utiliser une carte grise. Cette carte était d'une densité telle qu'elle était calibré pour réfléchir 18% de la lumière qui tombait dessus donc en mesurant la lumière sur la carte on devait avoir une exposition correcte pour l'ensemble de la scène. Une série de mesures avec le posemètre permettait de prédire à l'avance si toutes les zones allaient rentrer dans le contraste maximal du film. Si les zones sombres de la scène étaient prédominantes on sur exposait et si au contraire c'était les hautes on ajustait le temps de développement mais la mesure de la carte grise était la référence de base pour calculer son exposition.
Dans le même ordre d'idées est apparue des accessoires sur les posemètres permettant de prendre des mesures incidentes. Il s'agit en fait d'un dôme de plastique qui permettait de diffuser la lumière entrant sur la cellule du posemètre de façon à mesurer directement la quantité de lumière qui tombait sur la scène. Il fallait à ce moment là pointer directement vers la source de lumière. Celà donnait une mesure moyenne et en principe donnait assez de détails à l'ensemble des zones d'une même scène. C'était une avancée technologique qui coïncidait avec l'arrivée des films transparents sur le marché: La diapositive. Ce nouveau médium avait une plage de contraste passablement plus étendue et il ne fallait pas exposer pour les ombres contrairement au négatif. la mesure incidente devenait très pratique pour exposer ce genre de film.

Donc qu'est-ce qui a changé dans la technique à la prise de vue de nos jours ?

En définitive pas grand chose ! Seuls les outils ont été perfectionné, mais même en 2013 un posemètre intégré à un appareil photo est encore et toujours étalonné pour donner une exposition calibrée pour 18% de réflexion de lumière. Mais au lieu d'avoir à calibrer du film on travaille avec des capteurs qui demeurent toujours calibrés dès leur fabrication en usine.

Puis au lieu d'avoir à développer du film et imprimer sur du papier on regarde le résultat sur nos écrans. On voit d'un simple coup d'oeil si on excède les limites de contraste de nos appareils (plage dynamique), on voit aussi si on est sous exposé ce qui est bien visible lorsque l'ensemble de notre histogramme est trop sur la gauche ou au contraire sur exposé si on est beaucoup trop à droite.

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Tout ceci étant dit les posemètres intégrés de nos jours font un excellent travail pour les situations dites moyennes; une personne sous un ciel nuageux, un petit groupe au soleil pris à une distance moyenne ou le (s) sujets occupent une assez grande partie du viseur. Mais bon voilà comme il y a 40 ans quand la scène sort le moindrement de la "normalité" faut un peu se creuser les méninges et raisonner pour déjouer ce que le posemètre perçoit et ce qu'il veut faire faire à l'appareil. l'exemple typique est la personne devant une fenêtre abondamment éclairée. le posemètre comprends qu'il y a beaucoup de lumière alors il dit au boîtier de fermer le diaphragme ou d'augmenter la vitesse, ce qui aura pour résultat de sous exposer le sujet. Comme tu l'as découvert Martin on peut compenser en choisissant une mesure spot pour le posemètre en tournant un bouton sur l'appareil et du coup le posemètre ne mesure une petite parie de la scène et est donc moins influencée par la lumière ambiante. Le prix à payer pour exposer correctement le sujet sera de "Blaster" le fond et peut être même avoir un Flare dans l'objectif. Puis de là quand on est dans ces extrêmes ou en fait on a dépasser les capacité de la plage dynamique de notre appareil il faut commencer à penser à réduire cet écart avec un flash d'appoint ou un réflecteur qui nous permettra de mieux éclairer (balancer) le sujet qui n'est pas convenablement éclairé.

Quels parallèles à faire avec le travail en studio ?

En fait si on a une source de lumière et plus il n'y a aucune raison de "manquer" ses shots en studio. Ce que je veux dire par là c'est qu'une fois en studio le photographe est vraiment en contrôle de l'éclairage, il n'a plus à s'adapter ou se laisser dicter une ligne de conduite par des éléments incontrôlables comme les backlights, un contraste trop élevé ou ce genre de choses puisque c'est lui qui décide de tout dorénavant, il est en quelques sortes le chef d'orchestre et il se retrouve dans le Driver's seat!

Que ce soit avec des spots en lumière continue ou bien avec des flash plus sophistiqués il peut maintenant contrôler 99% de ce qu'il fait, les seules limites étant la puissance de son éclairage et le nombre de sources d'éclairage à sa disposition. Encore là avec les possibilités quasi infinies du numérique on peut faire un sacré bout de chemin en studio avec un minimum d'éclairage. Même pour un appareil de base 800 ou 1,000 iso est un bien petit challenge pour 2013.

Une bonne méthode de travail.

Selon moi pour mener à bien n'importe quel projet en photographie (ou tout autre domaines en fait) il faut avoir une vision de départ. C'est à dire plus spécifiquement en studio il faut se poser des questions de base comme: Qu'est ce que je veux faire aujourd'hui un portrait, une photo de groupe éclairer un produit ? à quelle ouverture est-ce que je veux travailler ? Je cherche à créer un superbe Bokeh ou bien avoir beaucoup de profondeur de champs pour avoir 2 personnes sur des plans différents bien au foyer ? Au départ quand on peux répondre à ces questions on a déjà une piste sur la façon dont on va s'installer et régler notre appareil.

Pour fin de discussions disons que l'on veut faire un portrait d'une seule personne en plan moyen incluant le tronc. On peut déterminer de façon assez certaine qu'on ira pas beaucoup au dessus de F4 ou F4.5. Dans le cas de Martin qui veut travailler avec de la lumière continue il lui faudra travailler avec une vitesse suffisante pour éviter les flous de bouger et/ou utiliser un trépied. Donc une bonne façon de faire serait d'installer une seule lumière, la plus importante du set up. On l'appelle le main light ou le key light. Donc on établi ou se tiendra le modèle, on place le key light à peu près ou l'on veut qu'elle soit selon l'effet désiré. Puis on prend une mesure avec un flashmètre en incident depuis la position du modèle directement en direction de la lumière. Puis de là selon la vitesse et l'ouverture choisie on ajuste les iso. That's it ! Il ne faut plus après ça autant que faire se peut varier les iso, car on ne s'en sort plus de raisonner et comment placer son éclairage. Ce qui compte c'est d'avoir une exposition de base adéquate pour démarrer la session de portrait. Avant de monter les murs faut toujours ben que la fondation soit solide.

Si on a pas de posemètre on peut y arriver en prenant une mesure spot sur une carte grise avec le posemètre de la caméra. Pour autant que la dite carte reçoive bien la lumière principale de la scène. Il y a de fortes chances que la mesure soit très près de la mesure prise en lumière incidente. Tout ça se fait avant même que le modèle n'entre en studio. Par la suite on bâtira l'éclairage et les effets en ajoutant les autres lumières et réflecteurs le cas échéant. Aucune des lumières additionnelles ne devraient être plus puissantes que le key light, donc on ne devrait pas avoir à jouer avec les iso. Sauf si on se rend compte qu'on a une vitesse trop lente ou une ouverture inappropriée. Mais en gros on devrait être pas loin.

Tout ceci étant dit on peut bien sur utiliser d'autres méthodes pour prendre sa lecture de base en autant que l'on comprenne vraiment bien ce que l'on fait. On pourrait par exemple commencer à mesurer quand le modèle serait sur place, s'il porte un chandail noir et que l'on mesure en réfléchi la lumière qui "rebondit" sur son chandail, ben faut faire le raisonnement que vue que notre source de mesure n'est pas une carte grise 18% il faut sous exposer pour ramener le chandail en zone 3 ou 2 comme il est en réalité donc compenser l'exposition de 2 ou 3 stop pour que l'ensemble de la scène soit correctement exposée. Trouvez-vous ça compliqué ? Ben sur que oui et la grande majorité des photographes aussi c'est pour ça qu'en studio ils prennent le moins de mesures possible et en incident devant la source. Après ça il ne suffit qu'à placer les autres sources et de créer des ratios intéressants.

Un mot sur les ratios.

Bon pour ceux qui ne savent pas trop ce que sont les ratios d'éclairages et studio voici une petite explication. Si on prends pour acquis qu'à chaque stop de différence d'ouvertures on a 2 fois plus (ou moins) de lumière qui entre sur le capteur, lorsqu'on mesure un coté du visage et qu'on obtient disons f4 et de l'autre coté on a f2.8 on obtient ainsi un ratio de 1 pour 2 que l'on écrit 1:2 si on veut un ratio plus fort genre 1:4 il faut donc 2 stops d'écart genre f 4 pour un coté et f 8 pour l'autre.

En espérant que ça pourra aider un peu et surtout gardez en mémoire qu'une fois le key light bien balancé pour l'exposition de base par la suite il suffit de peaufiner avec les accents lights, soit en changeant les output des sources ou bien en les reculants ou les avançant par rapport au sujets. Généralement tout ce qui est placé derrière le sujet même à angle demande moins de puissance pour qu'elles soit assez apparentes sans devenir des réflexions de hautes lumières dérangeantes.

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Au final même en numérique la chambre noire existe encore, mais elle s'appelle Lightroom, Nikon Nx2 ou tout autre programme de retouches. Il faut éclairer le modèle (ou la scène) du mieux qu'on peut et ne se servir de ces logiciels que pour bonifier le bon travail en prise de vue. Dans l'exemple du modèle au chandail noir même bien éclairé il peut être difficile parfois de retrouver le détail dans les ombres sans perdre les hautes lumières. C'est là que les logiciels viennent à la rescousse du photographe. Avec un peu de pratique ça devient un jeu d'enfants de compenser les noirs, ramener les blancs ou ce genre de choses avec un fichier RAW bien exposé au départ, car même si on ne les voient pas au premier jet de post traitement, les détails seront bien là puisqu'ils auront été captés à la prise de vue. Avec encore un peu plus de patience et avec les outils fins nécessaire à l'oération on peut mesurer précisément l'étendue précise de la plage dynamique de chaque appareil. C'est une des fonctionnalités du nouveau flasmètre Sekonic L-478 qui jumelé avec une charte color checker par exemple permet de créer des profils de couleurs et de plages dynamiques très précis. Le posemètre prendra en compte cette étendue et avertira le photographe lorsqu'il sortira des limites de la plage de son appareil. Cela facilite grandement la vie du photographe pourvu que les principes soient bien assimilés au départ. :)

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Martin Légaré
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Membre régulier , , inscrit le 11-09-11
lundi 21 octobre 2013
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Merci SargentRay. Il me manque définitivement un posemetre, ce sera donc le prochain achat. C'est pas que j'ai des tonnes de demandes pour du studio, mais c'est un art que je veux améliorer :). En passant t'a ou tu travaille pour quelle ville ? J'ai été 30 ans a Laval, ai fait mes derniers 8 ans comme lieutenant au CPP ( pour simplifier Prévention et support communautaire). On s'est peut-être croisé quelque part :)

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Bienvenue Martin, le pire avec un flashmètre c'est que ça a beau être un outil vraiment utile au début on en arrive presque tous à ne plus l'utiliser. Surtout quand on fait souvent les mêmes set ups, qu'on travaille aux mêmes endroits avec le même équipement, un moment donné on n'en a plus besoin et il finit par rester dans le sac. Malgré que les nouvelles générations comme le Sekonic L478-DR devient un contrôleur qui nous permet d'ajuster la puissance de chaque tête à distance. Ça sauve des pas et ça permet de garder le contact avec le modèle.

Pour ton autre question je suis à Montréal, je vais compléter 25 ans en avril et j'ai fait un an à Beloeil quand j'ai commencé, donc 26 ans de police bientôt. J'ai fait le gros de ma carrière dans Hochelaga-Maisonneuve mon quartier natal. J'ai débuté dans Côte des neiges ou j'y a fait mes 3 premières années. J'ai aussi travaillé 7 and dans Rosemeont, j'ai fait un an à l'identité mais j'ai quitté quand j'ai été promu sgt en 2001. Là dessus j'ai été moniteur de tir pendant 10 ans sur mes groupes de travail et depuis 5 ans bientôt je suis assigné à un gros projet informatique ou les policiers font une saisie à la source et rédige leurs rapports sur un portable en lien avec la répartition d'appels. On débute la phase enquête qui est un autre gros morceau. Par la suite il va rester l'analyse, les brocanteurs et peaufiner la gestion des biens et des détenus. J'espère ne pas avoir à retourner dans une unité d'ici la fin de ma carrière, je compte faire 27 ans mais peut être 28 au gros max. je suis entré à presque 28 ans à Montréal et à plus de 52 ans d'âge je commence à être un peu las de mon organisation. Mais j'ai adoré le métier pendant les 12 premières années avant la venue de la police de quartier qui a à toute fin pratiques détruit le travail policier. J'ai bien aimé mais là j'ai simplement hâte à la retraite pour enfin pouvoir faire plus de photo à mon goût.

J'étais photographe avant la police et j'ai fait un DEC au Vieux Montréal et j'ai eu mon studio pendant 2 ans. Ce qui explique ma vocation tardive pour l'uniforme :-)