Je ne me souviens pas si j'ai discuté de ça, ici, mais j'ai eu la confirmation, ce soir, d'un gars qui shoote plusieurs mariages par année, ainsi que d'une école de photographie américaine. Mise en garde, toujours faire vos propres tests pour déterminer si ça correspond avec votre manière de travailler, et surtout la qualité au bout.
La question est: EST-IL PRÉFÉRABLE DE METTRE sRGB DANS LA CAMÉRA OU SHOOTER AVEC RGB QUAND ON SHOOTE DES PERSONNES ET DES MARIAGES?
Réponse: sRGB. Voici pourquoi.
• Les fichiers qui sont capturés sous sRGB dans une caméra qui sont ensuite visionnés sur votre ordi (qui ne peut afficher mieux que sRGB, de toute façon) et qui, par la suite, est envoyé dans un labo dont les machines utilisent sRGB comme espace couleur pour imprimer, vont avoir des couleurs plus riches, plus saturées et plus exactes. Surprise?
• Quand vous travaillez avec votre moniteur, il ne peut montrer mieux que sRGB. Si vous travaillez avec RGB, vous travaillez des pixels que vous ne pouvez pas voir. En RGB, vous ne verrez pas la différence à moins d'imprimer sur une imprimane jet d'encre qui exige RGB. Si vous n'imprimez pas vous-mêmes sur une jet d'encre qui recommande RGB, que vous expéridez vos fichiers dans un labo ou que vous affichez sur Internet, c'est sRGB.
• Si vous shootez RGB dans votre caméra, que vous traitez à travers Photoshop, puis vous convertissez en sRGB, vos couleurs ne seront pas aussi belles et vous allez ajouter environ 50% plus de temps dans le traitement.
• Adobe GB (1998) est pour les imprimantes à jet d'encre de bonne qualité, ainsi que pour les contrats commerciaux - mais, il faut demander au client. Pour le portrait et le mariage, c'est mieux sRGB - all the way.
Le mieux à faire, c'est de prendre la même photo, une avec le paramètre RGB dans la caméra et l'autre avec sRGB. Vous traitez les deux photos dans Photoshop de la même façon, sauf pour transformer le RGB en sRGB, puis vous envoyez les deux fichiers au labo et ramassez les résultats en vous assurant de bien identifer les deux fichiers.
Il faut demander de reproduire les fichiers "sans correction", car il se pourrait "qu'avec correction", d'autres ajustements soient faits qui pourraient fausser les résultats.
Pour la question d'objets et de paysages, je vais faire une recherche additionnelle.
En regardant le "gamut" de RGB versus le "gamut" de sRGB, on voit que l'espace RGB est plus large (contenant plus grand) que l'espace sRGB qui est moins large, mais pratiquement à la même hauteur (malgré un contenant plus petit), mais l'étendue de couleurs "utiles" rentre facilement dans les deux contenants. Il faut s'imaginer qu'un espace couleur, c'est comme une chaudière dans lequel on met la couleur. Parfois, le contenant est trop grand pour rien.
Un exemple de ça, c'est quand on faisait imprimer une diapositive sur un papier photo. Il y avait beaucoup plus de couleur dans la diapo que le papier pouvait reproduire. C'est à peu près la même situation pour l'espace couleur RGB dans les imprimantes commerciales (non jet d'encre).
Tes commentaires ne s'appliquent pas aux professionnels qui recherchent la qualité absolue.
Le gars qui photographie les véhicules chez GM n'a pas les mêmes besoins que celui qui photographie un lion en Afrique.
Photographe de mariage .. Matange Georgette et Céline Dion ... L'équipement, les moyens et l'expérience est probablement différente.
Un photographe a-t'il le temps de s'imposer des étapes additionnelles pour 5000 photos ? Celui de Céline Dion a probablement toute une équipe sous son aile!
Si les retouches sont petites, sRGB ou RGB vont te donner une qualité qui risque d'être difficilement observables. Par contre, si tu fais un traitement plus complexe, le plus large gamouth préservera davantage l'information.
A la dernière étape, tu remets ton image en SRGB.
Le même principe s'applique en audio. Ca fini à 44100 16 bits mais le mixage est 192 hkz sur 24 bits la plupart du temps afin de conserver la qualité.
J
pas pire comme vision des choses, j'ai hate de voir le point de vue de richard face a ton commentaire, mais je pense qu'il avais bien prouver son point que ca sadressait moin au 'commercial' et surtout a ceux qui veulle simplement imprimer.
Le gars qui a donné son avis est un professeur à l'université "Smarshooter.com". Voici sa conclusion:
Je trouve tes points int��ressants mais je ne les partages pas tous.
- A la dernière étape, tu remets ton image en SRGB.
--C'est le coeur de l'argument. Si t'es pour transformer en sRGB de tout façon, vaut mieux avoir un workflow qui part de sRGB dans ta caméra, passe à travers Photoshop en sRGB, car tu vas faire imprimer en sRGB ou seulement afficher sur le Web. Seule exception, si tu imprimes toi-même tes fichiers sur un jet d'encre qui demande RGB. Dans ce cas, vaut mieux RGB tout au long.
C'est le point ou je ne suis pas d'accord.
Dans les transformations, je ne veux pas perdre ou créer d'effet de peigne qui est destructeur.
Quand tu auras un écran avec un plus large Gamouth (par exemple un écran de technologie SED), et bien, tu auras limité tous tes négatifs à sRGB.
Je ne connais pas les imprimantes .. est-ce qu'elles ont un Gamouth plus large que sRGB .. je ne sais pas.
Pour ma part, il y a des choses BEAUCOUP plus importantes à considérer avant de parler du Gamouth.
- Le niveau de bruit
- Le dynamic range
Le Gamouth ... on est rendu assez pointu.
Mais tout ca est tout de même instructif.
Au plaisir
Je ne suis pas très connaissante en retouche d'images. En quoi est-il destructeur?
Question annexe: On a la possibilité de travailler en 16 bits dans certains logiciels (comme Lightroom) mais certains logiciels (comme Photoshop Elements) nous limitent à 8 bits. L'effet "peigne" est-il moins marqué en 16 bits? Y a-t-il de la détérioration si on convertit un fichier 16 bits en 8 bits?
Tant qu'à être dans le pointu...
Françoise
:confused:
En 16 bits, oui, c'est moins marqué ou pas visible à cause de la grande densité du fichier. La conversion entre 16 bits et 8 bits, c'est sûr que tu réduis la quantité d'information du fichier numérique de moitié. Selon où tu vas avec ton fichier 8 bits, ça ne paraîtra pas. La plupart des labos demandent des fichiers 8 bits pour imprimer des photos.
La dégradation vient surtout d'utiliser certains ou trop d'outils dans Photoshop sur un fichier 8 bits. Avec un fichier 16 bits, on peut se permettre plus de modifications sans trop dégrader le fichier.
En ouvrant un fichier 8 bits dans "Levels", par exemple, on n'a qu'à bouger les petits triangles pour voir comment l'effet peigne commence à se montrer. D'où l'importance - si on shoote en sRGB et 8 bits, par exemple, d'avoir une exposition et un white balance sur le piton pour ne pas avoir à travailler le fichier.
Il y a plusieurs interventions dans Photoshop qui ne sont pas "destructeurs", tandis que d'autres - et certains automatismes - le sont. Il faut toujours travailler les changements sur une couche supérieure (Layer). Si on change d'idée, on n'aura pas touché à la couche principale. Sinon, il faut recommencer avec le fichier original.
Photoshop, quand on apprend, c'est intéressant et captivant. Quand on décide de vouloir faire un peu d'argent pour payer son équipement, on ne veut passer trop de temps en Photoshop, sinon, on mange les profits et même les coûts.