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L'évolution de la photo de mariage selon Denis Reggie
Ce sujet comporte 8 réponses et a été vu 210 fois.
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Post créé par
richardj7
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, , inscrit le 18-05-05
L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
samedi 29 décembre 2012
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Après avoir lu son article, pour ceux qui font de la photographie de mariage depuis un certain temps, qu'avez-vous remarqué comme changement à travers les années ?

Traduction de ce qu'il a écrit:
1962 - Les nouveaux mariés sont insérés dans un verre en bulle en photo montage.

1969 - Le père et la mariée sont en photomontage sur une feuille de musique qui représente la chanson sur laquelle ils dansent.

1972 - Le visage du couple (chemise de tuxedo frisée dans un tuxedo bleu pour lui et pour elle des cheveux bien frisés) sont en photo montage au-dessus de l’intérieur de l’église regardant les invités plus bas.

1977 - Tout le mariage est photographié devant un canevas peinturé bleu avec un filtre adoucissant.

1978 - Le bois remplace le cuir pour les albums de mariage comme choix de couvert tout comme la couleur avocat devient la couleur de choix pour les articles de cuisine.

1979 - La mariée dévisage le bouquet en profil pendant que ses parents la regardent à distance, hors focus. Le marié dévisage la bague - presque en profil - comme si il se demandait « devais-je, ne devrais-je pas...? »

1982 - Les albums de mariage introduisent les pages « pop-ups » tout comme les livres d’enfants. Ainsi, chaque fois que l’album est ouvert, on voit la photo de groupe s’élever.

1986 - Pour se mettre à jour, les photographes de longue date commencent à prendre des photos à 32 degrés pour faire plus « photo journalistique » et profiter de la vague.

1992 - Les photographes australiens, refusant d’aller à la réception, se rendent plutôt dans les rues pour faire des photos du cortège marchant à la qu’euleu-leu, puis en les faisant sauter le plus haut possible ensemble - certains portants des lunettes comiques et des nez de clowns.

1996 - Les mariés sans explication logique commencent à embrasser passionnément les mains de la mariée en sortant de la cérémonie.

1998 - Ne voulant pas cesser l’attention qu’elles ont reçue la journée de leur mariage, en revenant de leur lune de miel elles enfilent leur robe une dernière fois pour aller se baigner avec juste pour la caméra. La naissance du « trash the dress ».

2002 - Le numérique prend son envol et des vagues de photographes féminines au volant de fourgonnette arrivent pour prendre le contrôle de l’industrie. On commence à voir des images de bouquets, des bagues parfaitement positionnées pour la photo et des photos de boutonnières sur le tuxedo (sans voir la tête du marié) commencent à devenir des photos grand public. De jolies petites convertibles ou des voitures anciennes et les talons hauts (avec en bonus la mention de Jimmy Choo® ou étiquette Manolo Blanic) deviennent les accessoires adorés. L’utilisation de caméras jouet avec objectif de plastique, l’usage d’infrarouge et de films noir et blanc devient le chic de dernière heure.

2003 - Les manufacturiers d’objectifs considèrent satisfaire le besoin d’ouverture de f/2.8 pour permettre aux photographes de prendre toutes les photos avec un flou d’arrière-plan qui ne montre aucun détail.

2003 - Le besoin de toujours voir les visages des mariés sur toutes les photos cesse et des images sans tête prolifèrent la scène du mariage.

2004 - Les photographes commencent à lancer leur caméra dans les airs avec un minuteur et un objectif « fish-eye » pour tenter de capter ce qu’ils ne semblent pas pouvoir faire avec les deux pieds au sol.

2004 - Sous l’étiquette de créer de l’art, plusieurs scènes photographiées retournent - presque - au noir et blanc...sauf pour le bouquet qui conserve sa couleur ou peut-être les lèvres de la mariée - le reste étant en noir et blanc.

2005 - Les sujets posés dans un champ de blé (ou de mauvaises herbes) - arrière-plan flou - rivalisent avec les photos de famille sur la plage (tous habillés en blanc et pieds nus) comme la photo clichée de tous les temps.

2006 - La mort de « capturer le moment » avec la naissance de l’illusion numérique. Le besoin de devenir un vrai photographe se termine avec l’explosion de Photoshop et ses techniques de déguisement: des images en couches, l’outil liquify, l’herbe en vert électrique, le ciel profondément bleu...et bien sûr les côtés de la photo devenant très sombre. La PHOTOgraphie et devenue la photoGRAPHIE.

2007 - Les rails de chemin de fer, les décors graffitis urbains remplacent les studios. Les reflets de soleil dans l’objectif remplacent le ciel pour la plupart des photos de mariage à l’extérieur.

2008 - Le nombre de ceux qui suivent Twitter devient la monnaie de popularité et de succès évident et d’excellent en photographie de mariage. Le Twittage fréquent de « Je suis béni » (I am blessed) et autres codes religieux signalent supposément en masse (l’équipe de Dieu) à la recherche de leur berger pour être élevé au statut de rock star. (Note personnelle: Aux États-Unis, des photographes comme David Jay est un exemple frappant. Il a su faire son marketing à une masse de chrétiens bien ciblés pour devenir multimillionnaire. Jasmine Star en est une autre.)

2008 - Les mariés à travers le monde sont soudainement emparés de pencher leur épouse près du sol pour les embrasser juste comme la caméra capture cet instant de spontanéité - souvent au coucher du soleil en haut d’une montagne ou dans un champ près d’un arbre.

2009 - Guidés par les sites populaires comme Pinterest et Style Me Pretty et le désir d’être « pinnés » et publiés, la mission du photographe semble être réduite à la concentration sur les détails. Prenez le 5D MKII hors de votre Shootsac (sac conçu et vendu par une photographe américaine pour d’autres photographes américaines pour faire mode) puis pointé sur n’importe quoi qui est imprimé...de tableaux à craie, aux cartes de nom sur les tables ou ses bannières de clichés tenus par les mariés ou leurs amis...et n’oubliez pas ces photos à f/2.8 des fleurs (bouquet et boutonnière) sans tête des mariés...la photo de la robe suspendue à un crochet...et bien sûr le placement/pose parfaite des Jimmy Choo.

2010 - La popularité des Iinstagram pour les photographies des iPhone mène vers ces pseudo-old school photos professionnelles avec hommage à l’Instamatic et le Polaroid SX_70...qui sera aussi durable que MySpace.

2011 - Photographier les nouveaux mariés pendant qu’ils sortent de l’église est transformé en fêtes de paparazzi où un nombre incalculable d’invités tentent de prendre la meilleure position dans l’allée sans égard pour le photographe officiel qui tente d’avoir au moins une photo acceptable. Avant même que le couple soit rendu à la réception, d’innombrables photos de l’heureux couple sont déjà sur Instagram et Facebook.

2012 - Les analystes de Wall Street attribuent la popularité de Photoshop comme raison de faillite pour Jenny Craig et Weight Watchers.

2012 - La photographie de mariage est remplacée par la photographie de mode pour les mariés qui sont souvent placés dans des poses qui n’ont rien à voir avec leur mariage. (Note personnelle, voir Jerri Ghionnis, Yervant)

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Hmmm intéressant, je suis assez bien le texte jusqu'à l'année 1986 après ça je suis dépassé et ça correspond avec mon arrêt de faire de la photo et surtout du mariage que je détestais mais qui m'avait aidé à payer mes études. Ce qui me frappe cependant c'est qu'étaler comme ça par l'auteur (texte original en anglais je suppose) on dirait , du moins c'est ce que je ressens, que tout était de la merde afin de créer un besoin ou inventer quelque chose de nouveau voir tendance à tous les 5 ans. Aussi de nos jours si on fait quelque chose de "straight" ou du moins qui ne touche à aucun des styles énumérés depuis la venue du numérique on est pas "in"

Alors ça me suscite une seule question pour ma part: C'est quoi au juste être un bon photographe de mariage en 2012-13 ?

Car pour en avoir fait un en 2011 (le seul en quasiment 30 ans) me semble que je ne "fittais" pas dans les exigences du marché ou les mariés (et les invités surtout) semblaient vouloir 2,000 photos (par ce qu'en numérique c'est facile tout le monde sait ça...) toutes différentes, en couleur, en noir et blanc et aussi plein de spot color bien sûr. le tout sur fond de faire 750 shots de tous les invités, toutes les tables, toutes les voitures etc. etc. Bref je ne savais plus ou donner de la tête et je suis revenu à mes vieux réflexes (mais safe) de shooter les moments importants de la noce sinon je crois que je serais encore en train de faire du post traitement de cette noce...

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ALEICABABA
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, , inscrit le 06-06-12

Equipement

1975208020
Nikon D800
samedi 29 décembre 2012
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SargentRay a dit
Hmmm intéressant, je suis assez bien le texte jusqu'à l'année 1986 après ça je suis dépassé et ça correspond avec mon arrêt de faire de la photo et surtout du mariage que je détestais mais qui m'avait aidé à payer mes études. Ce qui me frappe cependant c'est qu'étaler comme ça par l'auteur (texte original en anglais je suppose) on dirait , du moins c'est ce que je ressens, que tout était de la merde afin de créer un besoin ou inventer quelque chose de nouveau voir tendance à tous les 5 ans. Aussi de nos jours si on fait quelque chose de "straight" ou du moins qui ne touche à aucun des styles énumérés depuis la venue du numérique on est pas "in"

Alors ça me suscite une seule question pour ma part: C'est quoi au juste être un bon photographe de mariage en 2012-13 ?

Car pour en avoir fait un en 2011 (le seul en quasiment 30 ans) me semble que je ne "fittais" pas dans les exigences du marché ou les mariés (et les invités surtout) semblaient vouloir 2,000 photos (par ce qu'en numérique c'est facile tout le monde sait ça...) toutes différentes, en couleur, en noir et blanc et aussi plein de spot color bien sûr. le tout sur fond de faire 750 shots de tous les invités, toutes les tables, toutes les voitures etc. etc. Bref je ne savais plus ou donner de la tête et je suis revenu à mes vieux réflexes (mais safe) de shooter les moments importants de la noce sinon je crois que je serais encore en train de faire du post traitement de cette noce...



2000 photos ouf! Cela ressemble de plus en plus a la vidéo ou tu fais simplement 24 photos a la secondes afin de satisfaire tous le monde!!!

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richardj7
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, , inscrit le 18-05-05
L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
samedi 29 décembre 2012
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SargentRay a dit
Hmmm intéressant, je suis assez bien le texte jusqu'à l'année 1986 après ça je suis dépassé et ça correspond avec mon arrêt de faire de la photo et surtout du mariage que je détestais mais qui m'avait aidé à payer mes études. Ce qui me frappe cependant c'est qu'étaler comme ça par l'auteur (texte original en anglais je suppose) on dirait , du moins c'est ce que je ressens, que tout était de la merde afin de créer un besoin ou inventer quelque chose de nouveau voir tendance à tous les 5 ans. Aussi de nos jours si on fait quelque chose de "straight" ou du moins qui ne touche à aucun des styles énumérés depuis la venue du numérique on est pas "in"

Alors ça me suscite une seule question pour ma part: C'est quoi au juste être un bon photographe de mariage en 2012-13 ?

Car pour en avoir fait un en 2011 (le seul en quasiment 30 ans) me semble que je ne "fittais" pas dans les exigences du marché ou les mariés (et les invités surtout) semblaient vouloir 2,000 photos (par ce qu'en numérique c'est facile tout le monde sait ça...) toutes différentes, en couleur, en noir et blanc et aussi plein de spot color bien sûr. le tout sur fond de faire 750 shots de tous les invités, toutes les tables, toutes les voitures etc. etc. Bref je ne savais plus ou donner de la tête et je suis revenu à mes vieux réflexes (mais safe) de shooter les moments importants de la noce sinon je crois que je serais encore en train de faire du post traitement de cette noce...
Au Québec, on était quelques saisons en retard sur les tendances américaines. Il n'était pas facile de les connaître comme aujourd'hui à travers le Web. On devait se fier aux magazines de photographie (déjà 6 mois en retard sur les nouvelles) et des cours vendus sur bandes vidéos (quand elles sont sorties) ou quand un photographe de mariage était de passage au Québec pour donner un atelier, comme ce fut le cas à mes tout début.

Il n'y a pas au Québec la sophistication des photos qu'on retrouve aux État-Unis (à part le haut de gamme), du moins les styles accusent un certain retard, à moins que le photographe québécois propose un nouveau style qu'il (ou elle) a vu sur les sites Web ou à travers des DVD et ateliers. Je ne suis pas surpris de revoir des photos où la mariée pousse la voiture supposément en panne, le « spot color » (bouquet en couleur, le reste de la photo en noir et blanc) et même la surimposition des mariés qui s'embrassent installé dans le milieu du bouquet. Certaines mariées qui n'ont pas suivi l'évolution des styles se souviennent peut-être d'avoir trouvé ça cute ou le fun et veulent la même chose. Puis, ce ne sont pas tous les couples qui peuvent se faire photographier style mode, style Boudoir ou romantique, surtout si le romantisme manque dans leur quotidien. Le photographe aura beau essayer de leur faire prendre une expression d'usage, s'ils sont physiquement incapables de le faire, la photo ne réussira pas. La définition du « romantisme » a aussi changé avec le temps.

Je crois que la masse veut les plus grands nombres de photos - folies incluses - sur un ou plusieurs DVD. Ils vont le regarder après le mariage, peut-être se faire un livre-photo à travers Costco ou autre, puis ça sera suffisant. Il est dans l'intérêt du photographe d'avoir un processus de traitement automatique pour ne pas prendre plus de 3 heures après le mariage pour tout boucler. Encore mieux remettre les DVD après le mariage avant de quitter et s'être fait payé au complet en même temps. Là, c'est possible de faire des mariages sous 1 000 $. Puis, ridicule de payer des gros Nikon ou Canon. La job peut se faire avec des boitiers bien moins chers. Inutile d'avoir le tout en double, non plus. Ça coûte moins cher d'assurance pour se couvrir en cas de poursuite si le boitier flanche. Il reste le iPhone pour continuer en cas de panne. Dans les mains d'un bon photographe, on ne verra pas la différence....:)

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ALEICABABA a dit
2000 photos ouf! Cela ressemble de plus en plus a la vidéo ou tu fais simplement 24 photos a la secondes afin de satisfaire tous le monde!!!


Drette ça que je me dis

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richardj7 a dit
Au Québec, on était quelques saisons en retard sur les tendances américaines. Il n'était pas facile de les connaître comme aujourd'hui à travers le Web. On devait se fier aux magazines de photographie (déjà 6 mois en retard sur les nouvelles) et des cours vendus sur bandes vidéos (quand elles sont sorties) ou quand un photographe de mariage était de passage au Québec pour donner un atelier, comme ce fut le cas à mes tout début.

Il n'y a pas au Québec la sophistication des photos qu'on retrouve aux État-Unis (à part le haut de gamme), du moins les styles accusent un certain retard, à moins que le photographe québécois propose un nouveau style qu'il (ou elle) a vu sur les sites Web ou à travers des DVD et ateliers. Je ne suis pas surpris de revoir des photos où la mariée pousse la voiture supposément en panne, le « spot color » (bouquet en couleur, le reste de la photo en noir et blanc) et même la surimposition des mariés qui s'embrassent installé dans le milieu du bouquet. Certaines mariées qui n'ont pas suivi l'évolution des styles se souviennent peut-être d'avoir trouvé ça cute ou le fun et veulent la même chose. Puis, ce ne sont pas tous les couples qui peuvent se faire photographier style mode, style Boudoir ou romantique, surtout si le romantisme manque dans leur quotidien. Le photographe aura beau essayer de leur faire prendre une expression d'usage, s'ils sont physiquement incapables de le faire, la photo ne réussira pas. La définition du « romantisme » a aussi changé avec le temps.

Je crois que la masse veut les plus grands nombres de photos - folies incluses - sur un ou plusieurs DVD. Ils vont le regarder après le mariage, peut-être se faire un livre-photo à travers Costco ou autre, puis ça sera suffisant. Il est dans l'intérêt du photographe d'avoir un processus de traitement automatique pour ne pas prendre plus de 3 heures après le mariage pour tout boucler. Encore mieux remettre les DVD après le mariage avant de quitter et s'être fait payé au complet en même temps. Là, c'est possible de faire des mariages sous 1 000 $. Puis, ridicule de payer des gros Nikon ou Canon. La job peut se faire avec des boitiers bien moins chers. Inutile d'avoir le tout en double, non plus. Ça coûte moins cher d'assurance pour se couvrir en cas de poursuite si le boitier flanche. Il reste le iPhone pour continuer en cas de panne. Dans les mains d'un bon photographe, on ne verra pas la différence....:)



Ok, je ne suis pas certain de saisir le sens de ton message richardj7, mais je sens bien l'ironie en fin de texte.

C'est exactement ce pourquoi je posais la question; Notre situation Géo-Temporelle (passez moi le terme) ici au Québec fait qu'on est tout de même au courant des "tendances" artistiques en général, en photo, en mode ou autre. Mais il y a invariablement toujours un délai dans l'application de ces tendances possiblement à cause de notre marché réduit et de la façon assez répandue de se percevoir nous les Québécois comme tout petits.

Mais les tendances finissent toujours par se rendre quand même car qu'on le veuille ou non les USA sont collés sur nous et nous aussi on a l'internet. Par contre on a une culture toute particulière et ces tendances finissent elles aussi par être traitées à "notre sauce". Je regarde souvent les voitures et très souvent je remarque une américaine comme on en voit tous les jours mais dès qu'elle a une plaque de l'Ontario c'est drôle mais il y a toujours des petites différences sur le modèle qu'on peut avoir ici. Souvent c'est une couleur qu'on a jamais vu, dispo en Ontario only ou bien un petit extra sur la finition encore une fois, not available in Québec..

Tout ça pour dire que moi personnellement en ce qui concerne les photos de mariages je n'ai plus la moindre idée de ce qu'est un bon photographe de mariage, car justement avec tous les styles que les gens voient depuis l'explosion du numérique on dirait que les clients eux mêmes ne savent plus ce qu'ils veulent, ou plutôt si, ils veulent tout. Ils veulent la plus belle shot de chaque style qu'ils ont vu sur le net ou dans une revue. Bien sûr le fait qu'elles aient été faites par 10 photographes différents provenant des 4 coins de la planète leur échappe complètement.

Des fois je me demande si un bon photographe de mariage n'est pas tout simplement le meilleur vendeur. Celui en bref qui réussit le mieux à convaincre les mariés qu'il a bien compris ce qu'ils veulent et qu'il est le meilleur pour le faire. Je ne veux plus faire de mariage, sauf en de rares cas d'exceptions car 95% des shots que je dois prendre m'écoeurent ou à tout le moins me laisse froid. Je n'ai à peu près aucune place pour m'exprimer dans un événement qui dure pourtant toute une journée et dont je suis censé être l'artisan principal, pour cause que le client a toujours raisons et de 1 et qu'il faut faire comme ce qui est à la mode du jour et de 2.

Une discipline vraiment pas facile que le mariage et j'ai un immense respect pour ceux qui en font régulièrement, mais rendu à mon âge je laisse ça aux autres, je n'ai tout simplement plus la patience...

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Rambug
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Membre régulier , , habite à Saint-Jean-sur-Richelieu, inscrit le 12-03-10
dimanche 30 décembre 2012
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Moi je me dis que la photographie n'intéresse plus les gens mais seulement les photos... La qualité importe peu, seulement le contenu. Démoralisant, je sais... C'est difficile pour les photographes commercials mais pour les amateurs comme moi il faut voir cela comme un plaisir de la vie...

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Arthur
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Membre régulier , 47 ans, , habite à Québec, inscrit le 21-02-11
I don't know where I go, but I know that I'm on my way !!! ;)www.yvesnadeau.net
dimanche 30 décembre 2012
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Rambug a dit
Moi je me dis que la photographie n'intéresse plus les gens mais seulement les photos... La qualité importe peu, seulement le contenu. Démoralisant, je sais... C'est difficile pour les photographes commercials mais pour les amateurs comme moi il faut voir cela comme un plaisir de la vie...

Et que j'aime çà !!!

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Fleurdutemps
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, , inscrit le 12-11-12

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La photo ne capture pas les ames

mais révèle un peu de celle du photographe

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dimanche 30 décembre 2012
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je ne suis pas professionnelle et n'es nullement l'objectif de le devenir..comme vous le souligné les moeurs ont changer depuis les années 80 ou les photos d'un mariage se voulaient avant tout le rappel d'un moment romantique.pour mon mariage nous avions rencontrer le photographe seulement 10mn avant ! j'aurai preferer prendre plus le temps .. bref nous lui avons laisser carte blanche sauf pour les photo de notre "duo" une dizaine de photo donc je souhaitais un rendu "doux" .nous avons ensuite choisi l'option 40 clichés a etaler sur toute la journee! je pense que notre photographe n'a pas subi trop de stress..les mariages d'aujourd'hui c'est des piles de photos que l'on souhaite parfaites..