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Ce que je crois devient tendance en photographie et autre
Ce sujet comporte 18 réponses et a été vu 860 fois.
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richardj7
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L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
samedi 29 décembre 2012
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Pour ceux et celles qui ne le savent pas, j'ai commencé à faire de la photographie en 1967. Ça fait tout en bail. Je l'ai toujours fait en 2e boulot commercial. J'ai arrêté en 1979 pour me concentrer sur l'entreprise familiale qui n'avait rien à faire avec la photographie.

J'ai continué à faire de la photographie pour le plaisir, lors de voyages par exemple. J'ai repris du service commercial en 2004 avec un retour sur la photographie de mariage. J'ai eu le choc de voir comment les choses avaient changé. Depuis, j'ai été un observateur averti sur l'évolution que prenait la photographie commerciale. J'ai rencontré plusieurs photographes dans plusieurs créneaux, acheté d'innombrables livres, DVD, pris plusieurs cours et conférences, j'ai donné de conférences et donné des cours en photo - public et en coaching.

J'ai vécu un peu ce que Denis Reggie décrit dans son article que j'ai publié avant celui-ci. Si la tendance se maintient, voici ce que je crois va se produire.

Le marché des caméras haut de gamme va continuer à cause du marché grand public (les « prosumers » qui n'ont pas l'intention de rentabiliser leur équipement) qui est séduit par le marketing du « gros pixel et haut ISO ». Les professionnels qui font de la photo de mariage, voyages, documentaires, publicités, etc. ont déjà commencé à réduire leur investissement en utilisant des caméras qui se rapprochent plus des prosumers que des professionnels. C'est le cas des la version 5D MKII et MKIII pour faire de la vidéo et des photos de haute qualité. Un exemple frappant, c'est le dernier vidéo clip de Justin Bieber, vidéographé en grande partie avec une Olympus TG-1. Parfait pour la plage, aussi, étant étanche jusqu'à 3 mètres de profondeur.

Plusieurs professionnels regardent déjà les « mirrorless » qui sont des caméras sans miroir et même sans viseur - avec objectifs interchangeables pour remplacer les caméras qui dépassent les 2 500 $ juste pour le boîtier. Les gens sont de plus en plus habitués à tenir la caméra en bout de bras pour faire une photo, alors ils vont se retrouver facilement avec ce type de boîtier. Avec la popularité de ces appareils, les prix vont baisser et les options d'objectifs interchangeables vont augmenter. Elles sont plus légères pour le déplacement, moins chères, et la qualité plus qu'adéquate pour 95 % des besoins.

Les professionnels qui ont réussi à se faire un nom dans l'industrie vont continuer à faire plus d'argent à donner des ateliers et à vendre des produits (actions LR et Photoshop, textures, et autres bidules) qu'à faire des contrats pour des clients. C'est plus rentable de monter des ateliers avec des groupes de 15 à 30 personnes qu'à faire un mariage. Encore plus rentable d'être invité à Creative Live ou des milliers de personnes achètent les ateliers entre 99 $ à 149 $. Scott Kelby fait plus d'argent à écrire des livres, d'avoir son site Web où plusieurs photographes donnent des cours que de faire des contrats de photographie.

Tout comme l'engouement de chanter où l'on voit des douzaines de monsieurs et madames tout le monde qui cherchent leur moment de gloire (X Factor, American Idols, The Voice et toutes les imitations québécoises), le même phénomène se produit pour la photo. Tout le monde est photographe à partir de leur iPhone ou autre - c'est la rapidité, la spontanéité, le partage avec un peu d'exhibitionnisme qui comptent avant tout. Le côté mercantile n'est pas important.

Pour les photographes de mariage, il va toujours avoir un marché pour les mariés qui croient encore au professionnalisme et du photographe de mariage, mais ceux-ci tenteront d'avoir ce talent et professionnalisme à un prix très réduit, comparant les prix avec les photographes qui s'offrent à le faire gratuitement. Le compromis se tiendra entre la gratuité et un prix autour de 1 200 $ pour un mariage complet (8 - 10 heures) et un « CD de toutes les photos en haute résolution ». Le haut de gamme existe toujours et est réservé à ceux qui ont du talent non seulement pour faire de la photo, mais aussi pour péter la broue (se vendre) à ces marchés.

Personnellement, j'ai fait un choix. C'est à partir de 2 500 $ avec album ou rien. Je n'ai pas besoin de la photographie pour vivre. Ceux qui ont fait des mariages savent comment c'est un gros travail fatiguant. Je vois de plus en plus de photographes (semi) professionnels dont les revenus principaux ne sont pas de la photographie. Et certains et certaines ont vraiment du talent.

Le photojournalisme. On envoyait un pro dans des zones dangereuses pour revenir avec une histoire photographique de l'évènement. On se dépêchait pour faire la une en moins de 12 heures après l'évènement pour avertir le monde entier. Maintenant, il y a des centaines de photographes amateurs sur les lieux - partout dans le monde où se produit un évènement, et les photos sont publiées sur Facebook ou les vidéos sur YouTube en quelques minutes, avant même que les journaux mondiaux en soient au courant. Facebook et YouTube sont devenus les journaux mondiaux de ce qui se passe dans le monde...gratuitement. Il y a eu une époque où les photographes voulaient être payés pour couvrir un évènement. Puis, l'exigence d'avoir au moins son nom sous la photo (Montopo). Maintenant, à la simple récompense de publier les photos pour ses « amis » Facebook.

L'intimité et l'individualité. Remplacés par le partage presque entier de sa vie privée à travers Facebook et Twitter. Pas besoin de beaucoup de travail policier pour identifier des casseurs, il y a des douzaines de photos publiées sur Facebook où l'on peut voir les casseurs se faire photographier devant les voitures en flammes. Travail simplifié pour les policiers.

Des douzaines de téléphones photographient la fille qui embrasse l'autre fille ou qui est en évidence « paquetée » assise sur le trottoir et autres photos le « fun ». Le seul hic, c'est que ces photos restent en permanence sur le Web et quand le gars ou la fille devient « sérieux » pour se trouver un emploi, les photos les suivent devant l'employeur.

Je crois que l'industrie a visé juste en donnant ce genre de gratuité pour ramasser l'information qui leur permet de cibler des clients. Sous un semblant de liberté d'expression, de plaisir et de partage, les gens se sont davantage soumis au contrôle, non seulement de la publicité, mais aux différents paliers de gouvernement (fédéral, provincial, corps policiers), les assurances, aussi. Je trouve ça intelligent de leur part. Ça désensibilise les gens à des contrôles encore plus corsés qui vont venir plus tard avec une sophistication telle qu'elle ne sera pas visible au commun des mortels. Je ne parle pas seulement de ces types de contrôles, mais aussi des contrôles psychologiques des comportements. Ça fait déjà un moment que ça existe.

Qu'en pensez-vous?

Sur ce, une année de santé, bonheur et prospérité pour 2013 à tous et à toutes!

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nxxo
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Membre régulier , , inscrit le 19-08-12
samedi 29 décembre 2012
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Pour moi suis a moitié d'accord avec toi, je vais surment avoir la même reflection que toi quand je vais avoir ton âge, sans te facher mais tu as dit 1967 et c'est quand même 13 ans avant que je vienne au monde là :), je vais me dire surment heille c'est pu comme dans le bon vieux temps ou fallait mettre nos nouvelle sur youtube ou twitter, maintenant les appareil sont directement implanter dans mon oeil et bla bla bla, il y a pu de travaille ou de talent, mais cela on appel cela l'avancement et il en aura toujours le but n'Ai pas de se demander mais ou est le pro mais le résultat aussi si le gars prend une plus belle photo que moi avec sont iphone et instagram bien ça c'est mon problème pas celui de la techno mais bon ont pourrait en parler plus autour d'une bière

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richardj7
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, , inscrit le 18-05-05
L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
dimanche 30 décembre 2012
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Oui 13 ans avant que tu deviennes au monde...:) C'est pour dire que j'en ai vu des choses. Étant Verseau, je suis pas mal gadget et j'aime connaître les nouvelles technologies et les essayer quand elles sont pratiques. Comme mon boulot principal est la formation, consultation et coaching, j'ai l'habitude de mettre à jour toutes sortes de connaissances en ratissant large sur le Web. Je suis parfaitement bilingue (anglais/français), et les nouvelles arrivent souvent en anglais avant qu'elles soient traduises en français et accessibles.

Le pouvoir du photographe dans l'ère argentique (films) résidait dans le fait qu'il était le seul à avoir accès à des labos professionnels et l'achat d'albums de mariage - qui était l'achat incontournable pour tout mariage, incluant souvent un petit album de qualité pour les parents et souvent un album d'épreuves. On ne donnait pas les négatifs aux mariés. Vers la fin de l'argentique, certains couples ont commencé à demander les négatifs - pour économiser sur la reproduction des photos. Une 8 x 10 argentique, par exemple se vendait entre 5 $ à 25 $ de la copie. Les prix n’ont pas beaucoup changé. Le photographe faisait de l'argent sur la vente de produits (photos, albums et autres gugusses imprimés). Côté honoraires pour la journée du mariage, c'était considéré comme un salaire avec pas de profit. Le profit venait de la vente de produits. Mes caméras de l'époque: Yashica Mat. Calumet 4" x 5" et 2 Asahi Pentax mon début professionnel avec des photos de finissantes, mariages et portraits, puis Mamiya RB67 (mariages, portraits). J'avais une chambre noire qui pouvait agrandir des négatifs 4" x 5", 2-1/4" et 35mm jusqu'à des tirages de 20" x 24".

Quand le numérique est apparu, aussitôt que les prix ont été abordables, j'ai commencé à bâtir mon équipement numérique. Je me souviens d'une Sony à 2 MP. Puis, la Sony Mavica où on enregistrait sur un mini CD. Après, gros saut avec une Canon 1DMKII. Puis, 5D et 5DMKII.

Je n'ai pas résisté les changements, sauf le fait de photographes amateurs qui prennent des contrats commerciaux (produits, mariages, portraits, évènements) et qui sont plus concernés par l'équipement que par la technique de photographie de tels évènements. Même ça, j'ai arrêté de trop en parler quand je me suis aperçu que quoiqu'on dise pour aider, les gens vont faire à leur tête. Une des raisons, aussi, c'est que l'exigence de qualité de certains clients a décliné avec les téléphones caméras ou certains "Point & Shoot" où les gens se contentent de photos prises sur le vif, eu égard si c'est en focus ou pas ou assez éclairé. Le prix compte plus, surtout quand c'est gratuit. Il y a eu un nivelage vers le bas sur les exigences de photos. C'est une des raisons pourquoi il est dur de vendre de la qualité. Certains veulent la qualité, mais ne sont pas prêt à payer pour.

Pour la question du « vieux bon temps », il faut en prendre et en laisser: il y avait du bon et du moins bon. À moins d'être retoucheur artiste qui pouvait travailler directement sur le négatif, quand on prenait une photo en argentique, à part quelques manipulations en laboratoire pour bien ajuster l'exposition et les couleurs, ce qu'on prenait, c'est ce qu'on avait. Donc, beaucoup plus de soucis pour bien cadrer et exposer la photo avant de peser sur le bouton, car pas de Photoshop pour se reprendre. Photoshop fut une bonne chose. J'ai débuté avec la toute première version et c'était presqu'un miracle. Enfin, on pouvait faire nous-mêmes les corrections avant de les envoyer au labo en plus d'essayer plusieurs versions de rognages pour trouver la bonne. Avant, il fallait choisir sur la commande pour chaque photo et le rognage ne tombait pas toujours où nous voulions.

Bref, tout le monde est « dans le bon vieux temps » aujourd'hui relatif à ce qui nous attend dans les 10 - 15 prochaines années. Je regrette un peu de ne pas avoir pris plus de photos des quartiers de Montréal dans les années '60, '70, '80, '90 et même 2000, car dans 5 ans, 2013 va déjà avoir l'air « ancien ». Avis aux photographes urbains. Ça change continuellement. On peut le voir dans certaines émissions de télé quand on nous montre des films ou des émissions qui ne datent que de quelques années. Même chose pour la musique.

Le mot d'ordre est l'adaptation et la créativité. Eu égard le marché, il y a toujours quelqu'un qui sait exploité la situation avant que la masse le suive. Quand la masse a compris et commencé à suivre, celui ou celle qui a démarrer la vague est déjà rendu ailleurs.

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nxxo
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Membre régulier , , inscrit le 19-08-12
dimanche 30 décembre 2012
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oui suis d'Accord mais le but de cette techno est de faciliter au maximum la photo, et si les marié veulent economiser sur le photographe sur les couvert et un peu partout et bien se n'ai pas parceuque le cousin peu n'en faire des aussi belle avec sont ihone mais plutôt que la province s'enrichie en pauvre et s'apauvrie en riche et un mariage aujourd'hui est absolument un gros gros luxe, je me suis moi même marier en 2010 et cela ma coûter entre 12 et 14 milles si ma mémoire et bonne faudrait que je demande a mon portefeuille qui est ma femme, je trouve ça aussi regrettable pour les photographe pro mais ceci est malheureusement la réalité et suis désolé mais cela va aller juste vers le haut avec la hausse de si et les hausse de ça un moment donner si on est dans la classe faut couper

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n8fire
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Membre régulier , , inscrit le 26-02-08
------------------------------------- http://www.flickr.com/photos/louisjacob/
dimanche 30 décembre 2012
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Réflexion intéressante Richard. Même si la photo est un hobby pour moi et que je ne fait aucun travail commercial, c'est facile d'observer que le métier est en train de changer. Juste d'assister a quelque mariage et on voit que les temps changes et qu'on se contente de peu. À mon avis tant que le produit final peut être différencier, il y aura toujours la place au photographe professionnel mais e plus grand problème c'est les consommateur qui se contente de peu et la ça c'est plus difficile à surmonter...

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ALEICABABA
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Nikon D800
dimanche 30 décembre 2012
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En faite ce n'est pas tous le monde (jeune couple) qui ont les moyens de payer 2500$ pour un photographe lorsque tu peux utiliser cet argent pour payer le voyage de noce ou un meuble.

Avec les taux de divorces qui dépasse les 50% la signification du mariage change peut être en un gros party qui peut se reproduire a plus d'une reprise dans une vie et qui perd peut être un peut de son importance dans le temps.

Enfin et comme tous le monde a une téléphone intelligent équipé d'une caméra le mariage ou la cérémonie du mariage devient peut être une oeuvre collective de photos lors de cette journée ou toutes les photos sont circultées entre tous les participants par l'intermédiare du net et face book.

Oui les temps changes et s'est pour le mieux car il faudra que les vrais photographes de mariages sorte vraiment de la masse pour facturer si cher et que l'on désire les 'utiliser.

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nxxo
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Membre régulier , , inscrit le 19-08-12
dimanche 30 décembre 2012
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ALEICABABA a dit
En faite ce n'est pas tous le monde (jeune couple) qui ont les moyens de payer 2500$ pour un photographe lorsque tu peux utiliser cet argent pour payer le voyage de noce ou un meuble.

Avec les taux de divorces qui dépasse les 50% la signification du mariage change peut être en un gros party qui peut se reproduire a plus d'une reprise dans une vie et qui perd peut être un peut de son importance dans le temps.

Enfin et comme tous le monde a une téléphone intelligent équipé d'une caméra le mariage ou la cérémonie du mariage devient peut être une oeuvre collective de photos lors de cette journée ou toutes les photos sont circultées entre tous les participants par l'intermédiare du net et face book.

Oui les temps changes et s'est pour le mieux car il faudra que les vrais photographes de mariages sorte vraiment de la masse pour facturer si cher et que l'on désire les 'utiliser.


tu m'enlève les mots de la bouche

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richardj7
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, , inscrit le 18-05-05
L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
dimanche 30 décembre 2012
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ALEICABABA a dit
En faite ce n'est pas tous le monde (jeune couple) qui ont les moyens de payer 2500 $ pour un photographe lorsque tu peux utiliser cet argent pour payer le voyage de noce ou un meuble.

Avec les taux de divorces qui dépasse les 50 % la signification du mariage change peut être en un gros party qui peut se reproduire a plus d'une reprise dans une vie et qui perd peut être un peut de son importance dans le temps.

Enfin et comme tout le monde a un téléphone intelligent équipé d'une caméra le mariage ou la cérémonie du mariage devient peut être une oeuvre collective de photos lors de cette journée ou toutes les photos sont circultées entre tous les participants par l'intermédiare du net et face book.

Oui les temps changent et s'est pour le mieux car il faudra que les vrais photographes de mariages sorte vraiment de la masse pour facturer si cher et que l'on désire les 'utiliser.
Aussi loin que je peux me souvenir, le taux de divorce a toujours été autour de 50 %. Ça n'a jamais empêché l'achat de services photographiques pour le mariage.

Le marché est large, avec une grosse concentration (comme une pyramide) en bas où 80 % des couples se trouvent côté budget soit de la gratuité à 2 000 $ max. C'est évident que ce ne sont pas tous les couples qui ont les moyens de payer 2 500 $ pour un photographe. Par contre, j'ai rencontré des couples où je n'ai pas été assez cher et ils ont perdu confiance à cause du prix trop bas. Un mariage à 1 000 $ et à 2 500 $ est à peu près le même travail ou temps. J'ai décidé que je préfère 2 500 $, même si je n'en fais pas du tout...:) Il s'agit de trouver et faire la mise en marché pour ce créneau plus fortuné.

Je n'ai pas les moyens de perdre 15 à 30 heures de ma vie pour un mariage à 1 000 $. Mon tarif de base est 75 $/heure pour la photographie. Pour la consultation, la formation et le coaching, c'est autour de 175 $/hr. C'est une question de valeur personnelle - combien vaut ton temps en relation avec d'autres activités que tu peux faire qui sont plus rentables, non seulement côté financier, mais qualité de vie, aussi.

En ayant un prix de départ de 2 500 $, par expérience, je sais que ce sont des couples qui veulent vraiment de belles photos de mariage avec album pour eux-mêmes et leurs parents. Ces 2 500 $ se transforment aisément à 4 000 $. C'est vraiment le prix de base pour un début de mariage de moyenne gamme à début de haute gamme. À Montréal, il y a des mariages de 50 000 $ à 250 000 $ et même plus. Plus venant de groupes ethniques que de « québécois de souche »: italien, ukrainien, roumain, anglophone, haïtien, et autres. Certains photographes ont bien placé leur pion.

Une fois, j'ai fait un simple anniversaire de naissance pour les 50 ans d'une femme (une Italienne) à l'hôtel W à Montréal. J'ai su par l'organisateur que ce simple party avait coûté autour de 50 000 $. Le champagne (pas le vin mousseux) coulait à flots. En général, plus le party ou mariage est cher, plus on a du fun à le photographier. Contrairement à ce que l'on pourrait croire - à part tomber sur une « bridezilla », les hauts de gamme sont plus ouverts aux interprétations artistiques du photographe, car ils veulent quelque chose de « différent ». Un mixe de photos traditionnelles de groupe pour couvrir tout le monde, après ça, des photos spontanées de moments le fun, puis le côté artistique des photos du couple. Ça aide d'avoir des arrière-plans de rêve, du beau linge, du beau monde, de belles voitures, une église ou autre bien décorée. Le portfolio devient plus utile. La richesse attire la richesse - les mariages gratuits attirent....les mariages gratuits...:)

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Skippy
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dimanche 30 décembre 2012
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Je suis d'accord avec ton raisonnement Aleicababa, avec un taux d'endettement à 160% je crois que plusieurs prioriseront le voyage dans le sud à l'album photo de 2,500$ qui somme toute risque de passer les restant de ses jours dans un fond de tiroir... À quand remonte votre dernier visionnement de votre album ?

Une ou deux photos à la maison de la mariée, même chose à l'église sans oublier celles à la consécration et dans les marches de l'église, puis pour les plus romantiques, peut-être une dans le petit parc de l'autre coté de la rue, la coupe du gâteau nuptial, l'ouverture de la dance et une dernière à l'aéroport, avec le nombre de i-Phones présents, impossible de ne pas en avoir quelques unes de bonnes. Le tout suivit de 75 autres sur le bord de la plage, le tout transféré du i-Phone directement au disque dur puis sur Facebook, pour plusieurs c'est le bonheur total à bon prix dans ce monde ou hier est passé et demain n'est pas encore arrivé.

Bon, aucune de parfaite mais, qui s'en soucie à part nous, les puristes portant attention à la règle des tiers, la luminosité, etc.
"Belle photos han mon oncle !" et le nivellement par le bas commence "Bien oui ma petite." car qui a le goût de briser sa joie pour le simple fait qu'elle ait la peau orangée plutôt que basanée, surtout en sachant que ça fait déjà partie du passé et que demain n'est pas encore arrivé, après tout, orangé n'est-ce pas la grosse mode du jour sur Facebook. :confused:

Hier encore je dégustais les bonnes gaufres maison de ma mère, aujourd'hui je les achète congelées, c'est drôle comme on finit par s'habituer au goût. ;)

Il n'en demeure pas moins que, comme Richardj7 le mentionne, pour certains le vin mousseux ne remplacera jamais un bon champagne, heureusement.

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richardj7
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L’imagination est plus importante que le savoir. Einstein
dimanche 30 décembre 2012
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Au niveau de la photographie de mariage, les couples avertis (ceux qui ont les moyens, bien sûr) aiment les albums sur mesure où l'on peut voir plus d'une seule photo par page ou une photo panoramique sur 2 pages. Il n'est pas suffisant de prendre des photos individuelles, mais c'est encore mieux raconter une histoire par l'entremise de plusieurs photos prises au même endroit. On ne peut faire ça que par un album numérique en ligne ou un album numérique imprimé. C'est souvent là qu'on voit la différence entre un photographi qui a été saisir des moments individuels à celui ou celle qui a créé des images qui racontent une histoire pour chaque moment important.

Je donne en exemple cette photo. Je ne l'ai pas provoqué, mais j'étais à l'affût de telles photos.



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